Messieurs Réjean Porlier et Yves Montigny, respectivement maire de Sept-Îles et de Baie-Comeau, soutiennent totalement l’alliance inédite entre l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) pour l’enracinement de services universitaires sur la Côte-Nord.

 

Également unis sur cet enjeu, les deux maires des villes-centres de la Côte-Nord n’ont d’ailleurs pas tardé à informer le ministre responsable de la Côte-Nord, monsieur Jonatan Julien, ainsi que la ministre de l’Enseignement supérieur, madame Danielle McCann, qu’ils souhaitaient ardemment que cette alliance historique dans la région trouve écho au sein du gouvernement du Québec et obtienne les appuis nécessaires pour une bonification de la présence universitaire.

 

Ils se réjouissent de l’échange récent qu’ils ont eu avec les deux universités au cours duquel ces dernières ont clairement manifesté leur volonté d’améliorer conjointement les services universitaires sur la Côte-Nord avec l’appui des Ministères concernés. En proposant au gouvernement de s’allier ainsi, les deux universités ont pour objectif d’assurer une présence universitaire accrue, de favoriser une meilleure stabilité de l’offre de formation et incidemment d’encourager la poursuite d’études universitaires en région, contribuant ainsi à la rétention des jeunes et au développement social et économique de la grande région de la Côte-Nord. Cette alliance entre l’UQAC, ayant un campus à Sept-Îles, et l’UQAR, qui développe actuellement une antenne universitaire à Baie-Comeau, consiste à optimiser l’organisation de leurs services universitaires pour l’ensemble de la population nord-côtière, incluant naturellement les communautés autochtones.

 

La proposition d’alliance faite par les universités au gouvernement offre donc une véritable opportunité aux étudiants collégiaux de demeurer dans leur milieu d’origine pour se former au niveau universitaire. Elles misent sur le développement d’une planification pluriannuelle ainsi que la récurrence, la stabilité et, éventuellement, la pérennité de l’offre universitaire sur la Côte-Nord.

 

Selon les maires Porlier et Montigny, il est largement reconnu que le grand défi des régions du Québec, et plus particulièrement les entreprises et employeurs présents sur ces territoires, est la disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée. Ils sont convaincus que travailler ensemble augmentera l’accès à l’enseignement supérieur, la réussite éducative et la diplomation en région, sans oublier le rehaussement des compétences de la main-d’oeuvre et évitera, par la même occasion, le solde migratoire négatif de nos 15-24 ans. Enfin, pour que ce projet réussisse, ils croient qu’il doit s’inscrire dans une vision commune et affirmée de contribuer au développement socioéconomique et culturel des communautés nord-côtières.

 

«La Côte-Nord demeure une des rares régions qui ne peut compter sur une présence universitaire en bonne et due forme, assurant à la fois formation et recherche. Les conséquences sont directes sur notre développement. Enfin, nous avons devant nous une alliance stratégique non seulement entre deux universités, mais également avec le milieu, qui nous permettra de véritablement enraciner les services universitaires dans la région, au bénéfice de toute la communauté», a déclaré le maire de Sept-Îles, monsieur Réjean Porlier.

 

«Il y a clairement un lien de causalité qui fait que nos jeunes, après leurs études secondaires ou collégiales, quittent la région et il faut se battre pour les ramener. Cette proposition sans précédent unissant trois régions (Côte-Nord, Saguenay–Lac-Saint-Jean et Bas-Saint-Laurent) a tout le potentiel de freiner l’exode de nos jeunes.», a poursuivi monsieur Yves Montigny, maire de Baie-Comeau.