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Mythes ou réalités

Certains usages municipaux d’eau potable peuvent parfois laisser croire à du gaspillage.

 

Vrai ou Faux : Le lavage des rues par la Ville ne devrait pas être fait par temps de pluie.

 

Réponse : Faux

 

La pluie ne réussit pas à enlever les saletés colmatées le long des bordures de trottoirs. Il est nécessaire d’utiliser les arroseuses de rues, qui ont des jets sous pression et dirigeables. C’est une opération essentielle, autant pour la propreté et la salubrité de la ville en saison printanière que pour la sécurité des piétons, des cyclistes et des amateurs de patin à roues alignées.

Après le premier nettoyage avec arroseuses de rues, le balai mécanique est généralement utilisé.

 

Vrai ou Faux : L’arrosage des parcs, espaces vert, terrains sportifs et aménagements paysagers ne devrait avoir lieu qu’en période sécheresse.

 

Réponse : Faux

 

Les précipitations, même régulières, peuvent ne pas être suffisantes pour assurer la pérennité de nos installations et aménagements. Il est nécessaire afin de pouvoir offrir à la population des infrastructures de qualité, comme des terrains sportifs, de les entretenir et un arrosage régulier est alors primordial. La majorité des terrains sportifs municipaux sont dotés d’un système d’arrosage automatique ce qui permet de bien contrôler la quantité d’eau utilisée.

 

Concernant les aménagements paysagers, la division Parcs et espaces verts de la Ville de Sept-Îles dispose depuis l’été 2011 d’un système de récupération d’eau de pluie installé à l’entrepôt des parcs. Ce réservoir de 2 850 gallons est muni d’une pompe permettant de remplir une des deux citernes utilisées pour l’arrosage des bacs à fleurs, des jardinières et des plates-bandes. Les plantations sur le territoire de la municipalité sont donc en partie arrosées à l’eau de pluie, économisant ainsi des milliers de litres d’eau potable à chaque été.

 

Il est également nécessaire de se rappeler que, parfois, lorsque la météo ne prévoit pas de précipitations pour la fin de semaine, il est essentiel d’arroser davantage, et ce, même s’il a plu dans les heures précédant l’arrosage. Ceci est primordial afin de préserver les aménagements paysagers jusqu’à l’automne.

 

Vrai ou Faux : Le rinçage du réseau d’aqueduc représente une importante source de gaspillage d’eau.

 

Réponse : Faux

 

Bien que l’image d’une borne-fontaine ouverte qui coule à flot puisse apparaître comme une marque évidente de gaspillage d’eau, le rinçage du réseau constitue en fait la façon la plus efficace de s’assurer de la qualité de l’eau potable que nous consommons.

 

L’eau peut séjourner longtemps dans le réseau, surtout en fin de parcours, avant d’être acheminée au consommateur. Ces conditions provoquent la croissance de bactéries et de contaminants nuisibles pour la santé humaine.

 

En effet, le rinçage vise à nettoyer les conduites de tous les dépôts qui s’accumulent sur les parois et qui finissent par en réduire le diamètre. Il permet ainsi de conserver une capacité hydraulique adéquate et aide à la non-prolifération des bactéries.

Le rinçage est effectué au moins une fois par année. La Ville utilise des purgeurs automatiques, ce qui requiert moins d’eau et s’avère très efficace.

 

Vrai ou Faux : Les exercices sur le camion-pompe, réalisés régulièrement par les pompiers de la sécurité incendie de Sept-Îles, représente un réel gaspillage.

 

Réponse : Faux

 

Au Québec, les services municipaux de sécurité incendie sont régis par diverses normes NFPA (National Fire Protection Association). Ces normes prescrivent entre autres le nombre d’heures d’exercices et de formation requis aux pompiers pour maintenir leurs habiletés lors des opérations de pompage ainsi que pour le maniement des divers types de lance.

En plus des heures consacrées à la qualification des opérateurs, le service de la sécurité incendie doit procéder hebdomadairement à des vérifications et à l’entretien d’usage de ses camions autopompes.

 

Finalement, un essai annuel d’une durée de plus d’une heure doit également être réalisé afin de respecter les normes. Pour cet exercice, l’équipe se déplace aux abords de la rivière Ste-Marguerite, où l’eau est pompée et rejetée en cours d’exercice.